Marathon de Milan

 

Petite introduction pour ma défense avant de recevoir un tonne de coups de fouet    de mes coachs préférés... 

 

En revenant de Cap Ferret, Oursi étant déconfit de ne pas avoir pu finir et s’étant entraîné pour le marathon... En rentrant il avait dans la tête de faire le plus vite possible un autre marathon pour ne pas tout perdre. Donc il a trouvé Milan, bon lui le faisant, partant avec lui, l’appel du marathon a été plus fort même si je sais parfaitement que ce n’était pas raisonnable 1 mois 1/2 après Cap Ferret.

 

Mais la forme était là pour moi. Donc je me suis mise à m’entraîner en cachette ...sur base du plan de coach jacquot de Cap Ferret mais en ajoutant des kilomètres pour atteindre 50 à 60 km par semaine.

Petite galère pour moi, c’est que moins de 10 jours avant le marathon mon podologue a eu l’idée saugrenue de changer le revêtement de mes semelles et cela n’allait plus du tout, j’avais les jambes dur comme du bois. Je me suis dis c’est peut-être l’entraînement mais c’était bien les semelles car j’ai fais un test sans semelle avec d’autres. Je le maudissais, je lui aurais bien piquer des aiguilles pour lui jeter un mauvais sort.

 

Il m’a remis un nouveau revêtement le mercredi avant le marathon mais que j’avais déjà testé, donc pour me rassurer j’ai fais une sortie de 38’ le jeudi. Bon ça avait l’air d’aller, mais il aurait fallu au mois 1h30. Et donc c’était quand même le stress.

Par contre pour Oursi c’était galère avec ses problèmes et donc il n’a quasi pa pu s’entraîner.

 

Nous partons le samedi à 3h30 du matin direction aéroport et arrivée à Milan 8h00, arrivés à l’hôtel, puis au marathon expo pour retirer nos dossards, ils ne trouvaient pas nos inscrïptions !  marché 40 minutes pour y arriver, j’avais déjà mal aux pieds et puis de même pour revenir, arrêt dans un resto pizzeria mais très drôle c’était tous des japonais même le cuisinier, j’ai pris des pâtes au homard. Et puis grosse sieste. Et repâtes le soir chez nos japonais. Pour moi cette fois avec thon et caviar. Oursi avait déjà mal partout, je me disais qu’il ne finirai pas.

 

 

 

Bon le grand jour est là. Par miracle Oursi n’a pas trop mal aux jambes mais des lancements par ci par là. Il fait quand même froid, nous prenons le métro pour rejoindre le départ.

Nous nous mettons à la queue et hop le départ est donné à 9h20, je suis émue.

 

Ca commence bien pas de FC sur ma montre, bon c’est pas grave je coure sans trop regarder ma montre. Je me sens bien. Je suis un groupe avec des ballons, je leur demande combien de temps ils vont mettre, 6h00 max donc je me dis non il faut que j’avance, je prends mon rythme et le garde régulier.

 

Dès le 3ème kilomètres je suis avec un monsieur plus ou moins du même âge, lui avec sa musique, moi aussi, nous étions vraiment quasi à la même allure, souvent moi devant, parfois il passait devant, on ne s’est pas parlé, juste à un ravitaillement au 30ème, on s’est souris. on a fait tout le marathon ensemble, je lui ai demandé si cela le dérangeait si je me mettais  derrière lui au 33ème et cela jusqu’au 38ème. Après au 39ème j’ai lâché prise.

 

J’étais contente car je l’ai revu dans le métro en partant. Il était content aussi, il m’a dit plusieurs fois merci, présenté sa femme et ses enfants et encore dit merci en m’embrassant la main ! Il s’appelle Roberto.Sans se parler en fait on s’est soutenu mutuellement.

 

Le parcours rien d’extraordinaire, le centre ville, rien de comparable avec la beauté de Cap Ferret. un peu le stress du 16ème au 21ème car ils enlevaient les cônes et rouvrait la route à la circulation, puis après plus de problème. Pas beaucoup de spectateurs. Mais beaucoup de policiers et organisateurs à tous les carrefours, ils applaudissaient. Le temps idéal, un peu froid entre 7 et 10°, pas de pluie, mais un vent glacial du 31ème au 36ème, et heureusement ça s’est arrêté.

 

Je suis assez fière de moi, car je n’ai jamais marché une seule fois avant le 39ème et puis là au bout de 600mètres, je me suis dis non c’est trop bête, tu vas perdre un paquet de minutes, et là je suis recommencé à courir mais bien plus lentement. Les 2 derniers furent long mais là j’arrivais à la fin, contente de moi et enfin j’avais couru un marathon en entier.

 

J’ai eu un peu peur du mur, au 30ème je me disais ne va pas trop vite, et les kilomètres défilèrent et bien rien n’est venu.

 

En voyant l’arrivée et les gens autour qui applaudissaient, je pleurais.

 

Les 200 derniers mètres Oursi m’a encouragée et j’ai pu encore un peu accélérer et j’étais contente d’apprendre qu’il avait été jusqu’au bout, pour terminer en

 

5:17:10 temps réel

5:21:35 temps officiel (minutes perdues au départ)

 

Pas eu mal une seule fois aux pieds et pas de clôches   

 

J’ai amélioré de 55’59” mon temps du marathon de Cap Ferret le 14/10 (qui était mon meilleur temps jusqu’à présent) .

 

Prochain défi me rapprocher des 05h00.

 

Je suis passée :

10 km 1:13:04 : 7’18” au min/km

21.097 km 2:35:35 : 7’26”

30km 3:43:03 : 7’34”

35km 4:19:50 : 7’21”

42.195km 5:17:20 : 7’58”